2 semaines aux Seychelles
LE VOYAGE
Nous avons tout organisé nous mêmes, vols directs par air seychelles, très bien. Pour ceux qui ne souhaitent pas s'embêter avec l'organisation, il existe des agences spécialisées. Un voyage aux seychelles est aussi dédié à la plongée, un monde de couleurs et de silence, le sable blanc et les cocotiers de Côte d'Or, les eaux limpides de l'Océan Indien, une splendide plantation d'orchidées dans le jardin tropical, de magnifiques spots de plongée.
Nous arrivons à Mahé et poireautons un peu car le prochain vol pour Praslin est déjà plein, nous prendrons le suivant. On monte à bord du "petit coucou", il fait une chaleur éprouvante là-dedans! C'est la 1ère fois que je monte dans un mini avion comme celui là, et je dois dire que je ne suis pas du tout rassurée, les sensations sont bien différentes à bord d'un boeing Mais la vue depuis là haut fait vite oublier le stress!
Une fois dans le ciel on a une vue panoramique magnifique sur Mahé et les petites îles environnantes, puis sur Praslin.
Après quelques minutes de vol, nous atterrissons à Praslin, on récupère les bagages à une vitesse affolante, et nous prenons le taxi direction la jetée.
En cours de route nous passons devant la petite cascade du parc de la vallée de mai.
Une petite averse tropicale nous accueille à la jetée pendant qu'on attend le bateau pour la Digue. La fatigue du voyage commence à se faire sentir, et la faim aussi... On débarque à la Digue, avec nos grosses valises, les conducteurs de chars à boeufs se dirigent vers nous, on leur dit qu'on va d'abord aller manger, ils n'insistent pas, appréciable... Après avoir bien mangé dans le take-away le plus proche, c'est parti, nous montons à bord du char à boeuf qui nous mène à notre location: l'anse sévère bungalow. Les chemins sont bien agréables, et la lenteur du char à boeuf nous fait apprécier d'autant plus la beauté des paysages...
LE BUNGALOW
Nous arrivons au bungalow, que j'ai réservé comme ça sur un coup de tête, après avoir eu une conversation au téléphone avec la propriétaire, sans savoir à quoi il ressemble. D'autant plus qu'avant le départ, pas moyen de trouver ni avis ni photos sur internet! Panique à bord: et si j'avais fait une bêtise d'avoir loué sans savoir vraiment ce que je louais? Le char à boeuf finit par s'arrêter devant une jolie maison posée sur une petite pelouse juste au bord d'une plage immaculée.
Nous sommes interloqués. Non c'est pas possible que ce soit là, ce serait trop beau... Mais si nous dit le conducteur, c'est bien là! Mais c'est tout, tout, toute la maison, que pour nous? Oui oui... Hum... La femme de ménage nous accueille, tout sourire... Et alors là on se met à nager en plein rêve... On dépose les bagages, et je file me rafraîchir dans le lagon, bleu turquoise... La plage est déserte, le sable blanco de chez blanco, il y a même 2 cocotiers qui se couchent vers la mer, et ces fameux rochers gris au bord de l'eau...
Notre bungalow... et sa vue!!!
LA DIGUE
Nous louons tout de suite 2 vtt, pour se ballader plus rapidement dans l'île. Dès le 1er jour, je ne sais plus à quel propos, mais on s'engueule, devant le loueur de vélo. Pas une engueulade affreuse non, mais juste un énervement, auquel on réagit en bon européen surbooké par une année de boulot, excédé au moindre grain de sable... Et là Daniel, le loueur de vélo, me regarde d'un drôle d'air et me dit: "mais pourquoi tu cries? C'est pas grave! Ya pas de raison de crier! Vous avez de la chance, vous êtes aux Seychelles. Vous êtes en vacances là, faut pas se disputer comme ça... Regardes, il fait beau, il fait chaud, prenez les vélos et allez vous promenez, mais ça ne sert à rien de crier..." Et là je me sens tout à fait stupide et je comprend toute la portée de ce qu'il vient de me dire... Je vais essayer de me transformer en seychelloise jusqu'à la fin des vacances... Zen, zen, zen, rien n'est grave, ya pas de problème, on a tout notre temps...
Donc c'est parti, on commence par le nord de l'île, sur des petits chemins déserts...
Les ballades autour et au coeur de l'île sont une merveille, cette île a une ambiance complètement magique, les habitants nous disent bonjour, ils sourient, tout le monde est tranquille... Les plages sont toutes plus fabuleuses les unes que les autres...
Plage déserte au nord de la Digue et la sublime Anse Patates
Au fil de nos visites, nous repartons vers le sud de l'île et découvrons le village de la Passe, ainsi que l'hôtel digue island lodge, et sa mythique "maison jaune"...
Eh oui, la grande culotte blanche est du meilleur effet! Les fameux bungalow en "A" de l'hôtel
Eglise de la Digue
LA VISITE DE L UNION ESTATE
Est-ce l'excitation du fait de savoir que nous allions voir l'anse source d'argent? Toujours est-il que ce matin là, je suis tombée du lit à 5h30! A peine le jour commence à se lever, nous enfourchons nos bicyclettes direction l'union reserve. De toutes façons, nous avions prévu de s'y rendre tôt: il faut payer l'entrée en euros cash, hors nous avons dépensé tous nos euros, et vu la "course aux euros" içi, impossible de s'en procurer! Il se trouve que sur internet avant notre départ, j'ai lu qu'en arrivant avant 8h, les grilles du parc restant ouvertes, ce qui nous est confirmé par les autochtones... pas bien, mais on rentre sans payer! Il était hors de question de rater ce parc pour 8 euros de monnaie qui nous manquent! J'ai même proposé hier à la dame du guichet de payer plus cher l'entrée mais en roupies, c'est NON!!!
Ni vu ni connu, il est à peine 7h quand nous entrons dans la réserve. Première surprise agréable: le sol est relativement plat, c'est moins fatigant à vélo, parce que là depuis quelques jours, moi je n'en peux plus de toutes ces côtes...
Un tour vite fait, on passe devant le cimetière qui date de l'époque des colons... On ne me l'aurait pas dit je l'aurais deviné: les tombes sont effectivement très très anciennes, ça se voit!!
En tournant à gauche, nous arrivons à l'enclos des tortues géantes. Elles ont entre 30 et 90 ans nous dit le panneau. Je ne suis pas spécialiste, mais effectivement elles sont géantes ces tortues. On s'approche du muret et on passe la main. Je rêve! Une tortue s'approche, et... elle lève la tête, on jurerait un chat en train de quémander une caresse! Ouhhhhhhh comme c'est bizarre la peau d'une tortue! Séance photos calins-tortues.
Il est 8h, il fait déjà super chaud! Nous continuons la ballade. Chacun pédale à son rythme, donc bien sûr je suis à la traîne! Nous passons devant la plantation de vanille, des panneaux l'indiquent. Mais heureusement, parce que jamais je n'aurais deviné que ces grandes feuilles vertes enroulées en lianes étaient de la vanille!
Nous pédalons encore un peu, suivant les indications pour se rendre à source d'argent. Nous passons devant de jolis payages, une roche de granit immense, presque une petite montagne, surgie de nulle part au milieu des cocotiers... Plus loin ce sont des étangs entourés d'une végétation dense...
Ah ca y est nous y sommes! Le panneau indique source d'argent, il y a un parking à vélo, et le sol devient sablonneux... Mon coeur se met à battre très fort! Depuis tant d'années j'en rêve de cette plage!!! Je revois encore mon père qui me dit avant notre départ: "surtout, ramènes moi une photo où on te voit sur cette plage près des rochers!". Ces rochers que l'on voit partout, sur les magazines, les brochures des hôtels, les guides de voyages, les documents de l'office du tourisme... Seulement voilà le fond de ma pensée: oui je suis surexcitée à l'idée de voir à quoi elle ressemble en vrai cette plage, mais j'ai peur d'être un peu déçue... Tout le monde en dit du bien, dans les mag, dans les guides, dans les forums... ne serait-ce pas un peu trop, tout cet engouement autour de cette plage? Toute à ces pensées, je quitte mes claquettes pour avancer plus facilement, maintenant, le sentier est carrément en sable. On passe sous une arche de granit, qu'on dirait posée là pour "faire beau" au dessus du chemin! On passe les gros rochers... et nous y voila, oui ca y est, je suis sur la plage source d'argent!!!
Des magnifiques crabes bleus se cachent sous le sable. Mais la chaleur est insupportable, vite un plongeon dans le lagon, avec mon masque et mon tuba... Et oui là aussi c'est vrai, le site a dû souffrir de la pollution: pas un poisson en vue! Plus le jour s'éclaire et plus c'est beau; la lumière sur la roche, les reflets turquoises du lagon qui se révèlent, le vert des cocotiers qui s'illumine... J'attend que le soleil soit suffisamment haut pour prendre des photos, et là impossible de s'arrêter. L'appareil qui va sous l'eau, et même le numérique, je vais dans l'eau avec, de toutes façons il n'y a pas une vague dans le lagon! On entend les vagues qui s'écrasent contre la barrière de corail au loin, on voit l'écume, mais là, dans le lagon, on dirait une baignoire géante! Ca y est le soleil tape, je suis éblouie, mais je regarde autour de moi, pour ne pas perdre une miette de ce paysage irréel, cet amas de roches de granit posées les unes contre les autres, ces cocotiers surgis de nulle part, la couleur de l'eau... Non les photos des magazines n'étaient pas truquées, les dégradés du lagon, c'est vraiment comme ça! Et la plage est encore déserte, même à 11h!!! Une atmosphère magique se dégage de cet endroit, la luminosité de cette plage, les couleurs changeantes du lagon...
Les vagues s'échouent sur la barrière de corail, loin du rivage... Et le lagon est d'un calme olympien...
Mais bon à un moment il faut bien sortir de l'eau, surtout que mon nez est déjà tout rouge... Nous partons donc nous sécher à l'ombre d'un cocotier, un peu plus loin, avec une vue d'ensemble imprenable sur le site. (euh oui encore quelques photos...).
Quelques minutes plus tard, nous repartons à bicyclette et arrivons devant la maison de planteur, c'est dans cette maison que fût tourné le film Emmanuelle, mais de nos jours elle est plus connue pour servir de quartiers d'été au président de la république des seychelles. Elle est beaucoup plus grande que je ne l'avais imaginé, mais aussi belle que sur les photos: immense toit de feuilles de latanier, balcon en bois tout autour, jolie pelouse fleurie... En la contournant, nous repassons devant les tortues: deux d'entres elles s'accouplent, serait-ce l'atmosphère "Emmanuelle" qui hantent les esprits? Amusés, nous les photographions.
Un peu plus loin, nous voici arrivés à "l'usine" d'huile de coco (en plein air bien sûr!). Tandis que les employés débourrent la noix, un boeuf tourne autour d'une meule pour en extraire l'huile. Parce que la noix de coco quand elle tombe de l'arbre, forcément elle n'est pas comme au supermarché: 2 à 3 fois plus volumineuse, entourée d'une espèce d'écorce qu'on appelle la bourre. Il y a là un grand tas de noix de coco et quelques pieux sur lesquels il faut taper avec la noix pour la débourrer. Nous discutons avec un employé seychellois qui nous explique le principe. Allez on essaie... plusieurs fois sans succès... mais Seb finit par débourrer 3 noix!
L'employé nous explique que chacun d'entre eux doit faire 1000 cocos par jour, à sa guise le matin, sur une journée entière, peu importe qu'il ait finit en 4 ou 8h, chacun fait 1000 cocos par jour, sous un soleil de plomb. Je m'amuse de voir autant de cocos en un seul endroit, et l'employé me précise que c'est très peu, il m'explique qu'avant l'arrivée du tourisme, l'île était entièrement recouverte de cocotiers, qu'il y avait beaucoup plus de travail et d'huile importée. Je reste pantoise devant une telle remarque, me demandant si ce seychellois peut imaginer à quoi ressemble une station touristique européenne remplie de gratte-ciels... mais je me sens un peu coupable finalement d'être là: c'est si beau, le gouvernement seychellois parviendra-t-il à préserver toutes ces richesses naturelles? Enchantés de ce contact encore une fois si facile avec les habitants de cette île, nous repartons avec nos noix de cocos dans le panier à l'arrière des vélos.
Nous quittons le parc la tête remplie de souvenirs magiques...
GRANDE ANSE ET LE LOUTIER COCO
Il paraît que la plage de Grand Anse est magnifique, mais on dit aussi que c'est fatigant d'y accéder! C'est vrai que sur la Digue, c'est les pieds ou le vélo, le char à boeuf étant réservé aux petites distances et surtout aux routes plates... Effectivement, partis de l'opposé de l'île, il nous faut plus d'une heure pour arriver à bon port. Bon une heure ça va, si ce n'était cette chaleur insupportable après avoir pédalé sur ces routes pentues (voir marché en traînant le vélo...) C'est donc logiquement complètement assoiffés que nous arrivons à Grand Anse...
Mais là Ohh miracle, j'aperçois un bar-restaurant, le loutier coco indique le panneau. En plus c'est trop beau, la plage est immense, les rouleaux de l'océan indien sont turquoises... et là, se trouve une paillote, trop charmante!!! Pieds dans le sable, nous "entrons" sous les feuilles de lataniers, un peu d'ombre ouf!!! Mais surtout j'ai SOIF, très soif. A boire, n'importe quoi mais donnez moi quelque chose à boire! On s'installe sur les rondins de bois tandis que la serveuse donne un coup de "feuille fraîche" pour balayer les grains de sable sur notre table. Et là aïe ça se corse, on demande un coca et une bière.
Tout sourire, la serveuse nous annonce que la bière est fraîche, mais pas les autres boissons, elles n'ont pas encore été mises dans le frigo! Même pas de l'eau? Non, même pas... Oui oui oui, mais moi j'ai horreur de la bière! Mais là le problème, c'est qu'il est 10h et il doit faire dans les 30°c déjà, je viens de me taper une heure de côte à vélo, moi qui me fatigue déjà avec 4 étages d'escaliers... Je ne comprends pas bien comment c'est possible ça, le bar est ouvert depuis 9h, on est sous l'équateur... et les boissons n'ont pas été mises dans le frigo!!!! Mais comme aux Seychelles rien n'est grave et rien n'est sujet à énervement, et comme surtout je suis complètement déshydratée, je me rabats sur un soda chaud.... Beurk mais bon, je retrouve la sensation de ma langue contre mon palais!
La serveuse nous indique que pour 12h30 il y a un buffet barbecue créole. Hum hum, attends ils nous proposent des boissons chaudes, ils croient pas que je vais venir manger ce midi, et puis quoi encore??!!
Sauf que après s'être perdus une heure dans la jungle (sentier mal indiqué ou sommes pas doués?!) avant d'atteindre la plage de Petite Anse, on est de nouveau assoiffés! Et la plage de Petite Anse, c'est 400 mètres de sable sans ombre!!!
Et justement, au retour, quand on arrive à Grand Anse, (en 5 minutes cette fois ci on a trouvé le sentier...) il est proche de 12h30, on a soif et faim aussi, et Grand Anse, ça veut dire 3 ou 4 km avant de trouver un endroit où se restaurer et se désaltérer...
Nous voici donc attablés de nouveau sur ces rondins, un coca frais entre les mains cette fois ci... De la musique créole, le bruit des vagues, le sable frais sous nos pieds, et de l'OMBRE!!!
Les serveurs chantent et dansent, les serveuses rient... et l'un d'entre eux annonce au micro que "la bouffe is ready". C'est pieds nus que nous allons choisir nos plats. On prend de tout, à part le poisson et le poulet d'ailleurs, on ne connaît pas grand chose!
On goûte donc à ces saveurs inconnues, je tombe bien sûr sur un piment, et c'est un vrai celui là! J'ai commandé 3 bouteilles d'eau durant le repas, dont 2 après ce piment!! Des crudités, inconnues pour nous, ont pourtant un goût semblable à "nos" crudités habituelles... Tout est délicieux: entrées, poissons, sauces, légumes....
D'ailleurs le repas est si bon que la glace proposée en dessert paraît un peu "minable", mais de toutes façons on n'a plus faim (le buffet est à volonté, mais en goutant déjà une fois de chaque plat...)
Est ce le cadre très "nature", l'ambiance excellente, les plats délicieux, ou encore le fait que nous avons vu cet endroit un peu à la manière dont on regarde une oasis perdue en plein désert... En tous cas, j'en ai encore l'eau à la bouche rien que de repenser à ce repas! (Et tu vois, tu ne voulais pas y manger parce qu'ils n'avaient pas mis les boissons au frais...)
Après avoir fait le plein de souvenirs et d'images,
La Passe
Fleur du frangipanier
Devant notre bungalow...
Gecko bronze
De multiples crabes le matin au lever du soleil...
En face du restaurant l'Océan
Afin d'éviter que les moustiques ne pululent, un employé communal a vidé le ruisseau dans la mer, les chiens en profitent pour s'adonner à une séance de pêche très productive! Ces adorables chiens nous tiendrons compagnie tout au long du séjour au bungalow: assoupi sur le sable lorsque nous profitons des transats, ils passaient également leurs nuits sur la terrasse du bungalow!
Fleur de lys
Rencontre au détour des chemins...
Encore devant le bungalow...
Comme pour nous dire au revoir...
en route vers Praslin, nous reprenons le bateau vers la jetée Sainte-Anne...
PRASLIN
Nous arrivons donc à côte d'or, que j'imaginais... comment je ne sais pas mais pas comme ça! Je trouve qu'il y a pas mal d'agitation sur la route, ou alors c'est l'habitude de ne pas avoir été dérangés par les voitures pendant les 4 jours passés sur la Digue? Le taxi nous dépose donc au guest house l'hirondelle où nous passerons les 4 jours suivants. Et les chiens et poules qui nous tenaient compagnie dans notre jardin à la Digue seront remplacés à l'hirondelle par le chat de la maîtresse de maison, qui vient quémander des caresses sur notre terrasse, sous l'oeil agacé de la petite fille des propriétaires, qui ne supporte pas de voir SON chat se faire câliner ailleurs!
Après avoir dégusté notre cocktail de bienvenue sur la terrasse de notre appart, nous avons juste à traverser la route côtière pour se retrouver sur la mythique plage de côte d'or. Cette plage vaut sa réputation, elle est magnifique, et super agréable pour se baigner, et... à mon grand étonnement quasi déserte! Le sable est d'une douceur, d'une finesse, d'une blancheur... Très agréable! Quant à l'océan il revêt içi la couleur turquoise des paradis tropicaux...
COTE D'OR
juste en face de l'hirondelle...
côté pile...
Et côté face! (transats de l'hôtel paradise sun)
Nous filons au restaurant de plage du paradise sun, et avalons chacun un hamburger, une boisson et un dessert hors de prix. Pas de doute, c'est le cadre que l'on paye! Attablés face à chauve-souris island posée au milieu d'une mer bleue turquoise, éblouïs de soleil et de sable blanc, nous savourons notre chance d'être içi! Mais dès le 1er jour, nous trouvons l'ambiance de Praslin bien différente, plus "friquée", peut-être que l'addition du resto paradise sun n'y est pas pour rien lol.
On ne se lasse pas du panorama sur chauve-souris...
Nous décidons de louer une voiture pour profiter au mieux des jours à venir. Ceci dit, les "tatas" sont charmants, mais leurs horaires pas toujours respectés un peu contraignants...
GRANDE ANSE
On se retrouve très vite dans la 2ème "ville" de Praslin: Grande Anse.
La plage de grande anse est décevante, mais on s'y attendait, c'est la saison des algues sur cette côte en mai... Un peu plus loin anse kerlan est dans la même situation: certainement beaucoup plus belle en hiver!
Le 1er réveil sur Praslin est très matinal, j'en profite pour aller observer le lever du soleil sur l'océan indien...
LA VALLE DE MAI
La matinée sera consacrée à la visite du parc de la vallée de mai, unique site au monde où pousse le coco de mer! A l'intérieur du parc, plusieurs sentiers balisés, du plus facile pour les non sportifs, au plus long pour les randonneurs aguerris, en passant par le "moyen" que nous choisissons. Plusieurs points de vue sont aménagés, auxquels on accède après avoir grimpé quelques marches. Des explications intéressantes sont affichées tout au long du parcours, sur la faune et la flore du parc. Nous avons été un peu déçus car nous pensions voir beaucoup plus d'oiseaux, mais hormis quelques lézards et escargots, ainsi que de nombreux moustiques, rien du tout! On entendait les oiseaux donc ils étaient bien là, mais on ne les voyait pas, quel dommage!
La végétation est exceptionnelle, de par sa variété et aussi sa taille: nous nous retrouvons face à nos "plantes d'intérieur" version géante, les immenses palmes bruissent dans le vent, c'est impressionant. Et bien sûr on trouve des "coco-fesses" à profusion, graines mâles comme femelles. Des employés du parc ramassent au fur et à mesure les cocos tombées des arbres, pour éviter les vols de ce fruit si rare.
Explication fournie par les panneaux d'informations de la vallée de mai: "Coupelle du coco de mer"
"A la base du coco de mer se trouve une "coupelle" extrêmement épaisse et persistante, ponctuée de nombreux orifices de la taille d'un doigt, et ressemblant à une énorme passoire. Cette coupelle forme une cavité dans laquelle s'emboîte la base bulbeuse du tronc, les racines épaisses et flexibles ancrant le palmier au sol au travers de ces trous. On peut penser que cette disposition permet une certaine souplesse par vents forts, car le tronc lui même n'est pas flexible et ne peut se courber dans le vent comme celui d'un cocotier. Pourrissant lentement, le tronc du coco de mer mort est l'un des lieux favoris de nidification du perroquet noir des Seychelles. La coupelle basale, extrêmement résistante, peut subsister plusieurs années."
PAYSAGES ET PLAGES DE PRASLIN, AU GRE DE NOS BALLADES
Anse la blague, déserte, et accessible après une côte d'une raideur incroyable. Du coup, nous n'avons pas regretté d'avoir la position 4*4 sur la petite jeep!
Dernière montée sur la route qui mène vers anse lazio
Anse lazio, très réputée... Jolie, mais un peu "surpeuplée", enfin disons surpeuplée dans une moindre mesure, mais c'est à dire qu'on s'est habitué à avoir des plages et criques pour nous tous seuls... De plus, les vagues, bien que peu impressionnantes, sont fortes et nous poussent vers les rochers, donc il faut rester vigilants durant la baignade!
Autre plage très courue sur Praslin: anse georgette. Mais nous n'y aurons pas accès, malgré le coup de fil de notre guest à l'hirondelle, c'est un non catégorique au téléphone, de même qu'aux grilles du lémuria resort... Pas cool!
Ce coin de Praslin a, je trouve, un petit air des Antilles françaises...
Une journée entière à faire du snorkelling autour de cet îlot rocheux m'auront valu des coups de soleil mémorables, qui nous auront obligés à rester la journée entière du lendemain dans notre bungalow, une journée gâchée à cause de mon inconscience, ne pas avoir mis de crème sous les tropiques, quelle imbécile
C'est donc la tête pleine d'images de poissons colorés et de plages désertes que nous reprenons le petit coucou, direction Mahé. Cette fois-ci, j'ai moins peur...
Vue sur Praslin
MAHE
Dès la sortie de l'aéroport, nous prenons en charge la voiture de location, organisée par André, un "forumeur", français vivant à Mahé, qui m'avait abreuvé de conseils avant notre départ. La circulation à la sortie de Victoria est un peu plus "dense" que sur Praslin, mais reste tout de même très tranquille. Dès la sortie de la ville nous prenons une des 2 routes qui traverse Mahé d'est en ouest, afin de rejoindre l'anse boileau. La beauté des paysages est stupéfiante.
J'avais lu avant notre départ pas mal de commentaires négatifs sur Mahé, et bien là je ne suis pas déçue d'avoir prévu 5 jours pour découvrir cette île!
Nous arrivons donc à notre hôtel, l'auberge d'anse boileau. L'accueil est un peu froid mais reste correct.
De petits bungalows en bois, un peu décrépis, sont abrités dans un joli jardin, derrière d'énormes buissons d'hibiscus.
Nous découvrons notre chambre: BOF!!! Vieillote et pas très propre, mais bon, c'est sûr que le prix est presque hors compétition lui aussi donc... On ne va pas se plaindre! Et puis on a une petite terrasse agréable qui donne sur les jardins de l'hôtel.
Le 1er jour sur Mahé nous sommes accueillis par la pluie une bonne partie de la journée, qui tombe par intermittence ce qui ne nous empêche pas de profiter, de toute façon il fait chaud... Et forcément, une telle végétation, ça ne pousse pas par l'opération du saint-esprit, il faut bien qu'il pleuve! Partout nous sommes impressionnés par les roches de granit, en bord de route, c'est comme si Mahé était une immense roche de granit recouverte d'une végétation luxuriante! Nous partons en ballade sur les routes de Mahé, mais le temps grisouille nous décourage de faire des photos...
VICTORIA
La visite de la capitale Victoria se fera assez rapidement, sur un pas tranquille, mais la "capitale" est minuscule! Nous passons tout de même un bon moment au marché Sir Selwyn Clarke, très coloré.
Les aigrettes, surnommées les "madame patton", montent la garde près des étals de poissons
Quelques pas plus loin, nous découvrons les églises
Quelques rares feux de circulation des Seychelles aussi, église sur fond de montagne
Et bien sûr la fameuse réplique!
En quittant Victoria, je commet LA bévue: je sors de l'unique petit rond-point... à l'envers!!! Pas habituée à conduire à l'anglaise :-S Heureusement la circulation on ne peut plus tranquille me permet de vite corriger l'erreur!
TOUR DE L'ILE EN VOITURE
Les paysages du nord de l'île nous enchantent, partout la roche joue avec l'océan, notamment aux alentours de Glacis, la route est un réel plaisir!
Vue sur Silhouette depuis la côte nord de Mahé:
Les églises sont très présentes dans toute l'île:
Au large de Mahé...
L'anse royale et son îlot:
L'institut créole d'anse royale:
Barrière de corail sur la côte sud-est de Mahé:
Anse Takamaka, vue depuis la terrasse du restaurant "chez baptista"
Anse Intendance, on aperçoit les villas du luxueux Bayan Tree dans le fond
L'Anse Gaulette, au pied de l'auberge Lazare Picault, est d'un calme absolu...
Baie de Port Launay, sa superbe plage idéale pour la baignade, et ses roches de granit immenses...